Image
Copyright & Fair-use Agreement
UNLV Special Collections provides copies of materials to facilitate private study, scholarship, or research. Material not in the public domain may be used according to fair use of copyrighted materials as defined by copyright law. Please cite us.
Please note that UNLV may not own the copyright to these materials and cannot provide permission to publish or distribute materials when UNLV is not the copyright holder. The user is solely responsible for determining the copyright status of materials and obtaining permission to use material from the copyright holder and for determining whether any permissions relating to any other rights are necessary for the intended use, and for obtaining all required permissions beyond that allowed by fair use.
Read more about our reproduction and use policy.
I agree.Information
Digital ID
Permalink
Details
More Info
Publisher
Transcription
LE FIGARO ?√ß (Q) U, Rond-Point des Ch.:Elysee$ 8* \ % 1B Avr. 1976 ?╟≤-fvO.M \ ' "W ne ae pans Les /asfes de la grande tradition r TONNANTE Line. Partie hi chanter a Las Vegas, elle ?╟≤*?╟÷4 y a laissd son nom. Pour sa rentrde en France, elle nya plus que son seul prdnom. Jean Bauchet, le nouveau patron da ?╟ Casino de Paris, et Loulou Gastd en ont fait le titre de leur revue : Parisline. Sur cette m&me scene, Roland Petit, avait recherchd un style subtil et raffine. Paris- line renoue avec les grandes revues traditionnelles, agre- mcntdes dc tableaux somp- tueux entrecoupes d'attractions visuelles. Mais, d ces canons, les auteurs, cette fois-ci, ont apportd des iddes nouvelles de mise en scene, de decoration et d'dclairage, puisqu?╟╓ils. tentent \meme de maitriser le rayon Lasers Tout n?╟╓est certes pas du meilleur gofit. Si on privait le spectateur de ?╜ la princesse aux clefs Tor ?? qui, soils son Jiennin, attend le relour de son preux chevalier, Parisline n?╟╓y perdrait rien. Car il y a dans cette revue iant d'imagination* deployde, taut de talents uti- lises, tant de millions depen- ses pour dvoquer ?╜ Bananas Island ??, les ?╜ Dangers de la jungle ??, ?╜ VAmour chez les extra-terrestres ?? et ?╜ Soleil de Paris ?? ?╟÷ une symphonic en jaune, dans laquelle tous les personnages de la rue, y com- pris les aubergines, arborent d.es costumes jonquilles ?╟÷ que Ton en est tout dbloui. Perruques qui frisent... Vex- trhvagance pour les manne- quins, feutres blancs et pelisses de cygne pour les ?╜Jjoys ??. Tout un monde emplumd, masque, ddnudd. constelld de fer blanct de polivihyle, de paillettes et de sir ass. Et Jerry Jackson, le .choregraphe, manifeste de su- ?╟╓?√ß per has dotis d?╟╓antmateur pour jaire bouger, sur des rythmes de jazz, des interpretes trans- formas en prdsentoirs. Et puis, quarante minutes apres le ddbut du spectacle, au [sommet du grand escalier, apparait Line. Le regard plus clair que jamais. Elle danse le .?╜ rock ??, le tango argentin, chante phis de quinze chansons iifRil S 1 lllll ?╟≤ V li||||ii || Si! 111^1 1%^ > 1 It li ?╓¬ A 11?½ Si f ; ' ?√ß gg ?√ß |p / ^ ?╟≤< <?√ß / /XT' ^ ,V! Cl < (1 ji ? ; \ v g i ' ' aV '"i, ! f -Jfy lli ill S ' g; ; f'My.: v'x iSEii j i|j j |11|1|; ?╟≤ m p /* 1 SM 0 111 1 tj| 1 r' g| mI 11 A ?√ß ?╟ -i , \ ?╟ \ gf i 1 lllll : i \ '?√ß ?√ß \ : J ?√ß 4 n V B J (dans son repertoire Dixy Lady Banjo a remplacd Mister Banjo) et entraine ses partenatres dans urte cadence qui n?╟╓a d?╟╓dgale que sa rapidite a changer db cos* tumes. Enfin, franchissant la fosse d'orchestre, elle vient au-devant du public, jotiant les modestes, les ?╜ traqueuses ??, les familie- res (cohime a Armentieres), les confidantes et les sentimen- tales ; ' souhaitant, selon son habitude, la bienvenue en diffe- r entes langues, comme le fer ait un delegue aux Nations Unless et deposant, tonjours tres chastement, un baiser sur le< front gdneralement ddgarni d?╟╓mi spectateur rouge de confusion. * Elle a gagnd. Etonnante' Line. Frnngois de Santerre. # Casino de Paris, 20 h 30, J