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IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII! ihorisme lean Cocteau : mat I logt ss h 1.77-45. |(Finist. KE1M< ?5*, 4taae. iarSTtl BAf. )feh, 1 )NOMIE DISPORT de sante de temps Page QUATORZE F *?╟÷ 11-12-1959 -.uiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinniiiiiiiiiiiif ! La nuit merveilleuse du Lido: 1 I Soudain, Sop EM scuroentatioi louscription I Paris. j?NGH chamb. 9??. Tr.~= , Beau 135/ N 1.8; Sophia Loren : [upe rouge, corsage noir, yeux de biche, feint de p$che. (Photos Marcel Pevsner), Chaque table ^tait preside par une personnali*t?Θ╝. II faut citer : Due et duchesse de Windsor, prince Bismarck, presi- dent et Mme Chaban-Delmas, M. et Mme Benedetti, M. et Mme Olivier Gulchard, M. et Mme Guy de Rothschild, Mme Olivia de Havilland, baron de R6d^, M. et Mme Roger Frey, M. et 'Mme Pompidou, prince de Hesse, commandant Paul Louis-Weiller, M. et Mme Edmond de Rothschild, M. et Mme Elie de Rothschild, M. et Mme Cornut-Gentille, M. efr Mme Baumgartner, M. et Mme Jaujard, amiral Nomy, amiral Pon- chardier, M. et Mme F61ix Gaillard, prince Michel de Grfcoe, princesse de Croy, M. et Mme Devraigne. AU GALA DULtCrO Cesl plus quun spectacle, cest ^ un rite. Celebre chaque annee avec la meme ,solennite aux approches du ler janvier, lil debute sous les arcades des Champs* IElyseeS devant un velum eclabousse de Ylumiere ou pietine, patiente et extasiee, \la joule de tradition: bons badauds \prompts a epingler un nom sur chaque Xhabit noir, sur chaque decollete. 11 se Ipoursuit dans la salle autour d enormes Iseaux a champagne et se ter mine au \petit jour sur une scene reputee dans Ue monde entier pour sa somptueuse Idiversite. On soupait bier comme a Taccou- I tumee dans le ?╜ temple venitien ?? de MM. Pierre-Louis Guerin et Rene Fa- raday, par petites tables de quatre, de six ou de huit couverts, que les flashes de Pattuatite designaieni soudaitr a f at- tention des invites. Du president Cha- ban-Delmas a Sophia Loren en passant par Jean Cocteau, Franqoise Arnoul, Marcel A chard et Charles Trenet cha- cun eut ainsi sa minute de gloire. Seuls I le due de Windsor et Maurice Cheva- lier surent laiprolonger en echangeant A la Comedie-Frangaise Les pourparlers se poursuivent entre la Comedie-Frangaise et le Theatre de Paris, ou la Jument du roi poursuit brillamment sa car- riere. M de Boisanger cpmpte tou- i ours presenter dans un avenir plus ou, moins lointain la Jalousie de Sacha Guitry, rue Blanche. UHabit vert de R. de Flers et Caillavet, autre spectacle gai, pour- rait lui succeder. Et 11 semble que Mme Elvire Popesco ait dte pres- sentie pour tenir le principal role de la piece, et faire a cette occa- sion son entree chez Moliere au titre de ?╜ grande pensionnaire ??. Si ces pro jets se r?·alisent, des esprits critiques pourront s?╟╓etonner de voir le gouvernement retirer aux comediens-fran<?ais leur succursale du Luxembourg pour leur.rendre l?╟╓equivalent rue Blanche. En quoi VHabit vert est-il sup^rieur au Din- don, et que sont devenues ces ve- hementes exhortations en faveur de la tragedie que nos societaires semblent vouloir negliger derechef, i en faveur de la comedie de boule- vard, cette fois ? ?╟÷ C. S. deboutpipour la plus grande joie des chasseurs dimages1 quelques propos em- plis d?╟╓urbanite. Prevus pour minuit, les trois coups furent longtemps retardes. Oil attendait Marlene. Desespetant de la voir arriver, on dut se resigner a commencer sans elle, et la parade de beautes dejerlant sur Detroit plateau du Lido battait son plein lorsqUe I?╟╓Ange bleu fit enfin son apparition, frele silhouette de verre file drapee de noir et escortee de Raf Val- lone. j , Avec plaisir x e?╟╓est ainsi que s intitule cette nouvelle revue, destink a faire^ des mois durant les couteuses dSlices dune foule cosmopolite ou l3Stranger a devises cdtoie le provincial en visite, tous deux avides de se plonger dans les sortileges du ?╜ Gay Paris ??. 11 naura pas vole sa reputation, une fois de plus. Miracle de gout, de somp- tuosite et de regie, le spectacle^ fait alterner selon une recette consacree des deploiements de ?╜girls ?? diversement empanachees et des attractions d une rare qualite. Rhapsodie ecossaise, revef blancs sur patins dargent, defiles de boyards sur fond de clochers a bulbes^ dares, charivari savamment orchestre dans le cercle enchante de la piste, que des belles en peaux de betes sauront transformer en ] menagerie, numeros de trapeze volant, de voltige, pale- frois caracolants, tout le faste du cha- piteau s?╟╓inscrit un instant sous le bas plafond du Lido avant que soitvre sous la cascade de tradition de lents jeuxy d'eau disputes par des naiades superbe \ment devetues. A la beaute de ces tableaux presentes par les celebres jumelles Fllen et Alice/ Kessler, d qui Ton a demande de pous- ser la chansonmtte de concert avec Ar- thur Maxwell, tenorinO d3importation ?╟≤ il nous arrive des U,S.A. et par ait y avoir oublie sa voix, ?╟÷ je prefere encore la rare perfection de numeros de variem comme on n en peut voir qu aux Champs-Elysees. Clou de la soiree: les ?╜ illusions ?? menagees par Vendryes. Dt ses doigts voltigeants s?╟╓echappent ccmmt par miracle des tourterelles dentchees Dieu seul Sait ou, et de ses levres entrou- vertes jaillissent des cigarettes, tiges cnflammces ou fleurissent des roses de papier. ^ Claude Sarraute,